Mot de la présidente Kimberly Strong : Congrès nouveau genre & séances virtuelles

– Par Kimberly Strong, Présidente de la SCMO et directrice du département de physique de l’Université de Toronto–

Amis et collègues de la SCMO,

Au cours des deux derniers mois, nous avons tous dû nous adapter aux perturbations que cause la pandémie de COVID-19, et la SCMO ne fait pas exception. En mars, nous avons suivi quotidiennement l’évolution rapide de la situation liée au virus. Le 3 avril, nous avons décidé d’annuler le 54e Congrès, qui devait se dérouler du 24 au 28 mai à Ottawa. Cette décision se fonde sur les recommandations des gouvernements locaux, provinciaux et fédéral et des organismes de santé publique concernant les mesures nécessaires pour ralentir la propagation de la COVID-19 et protéger nos communautés.

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Vancouver skyline showing the tower and traffic lights with mountains in the background

La pollution de l’air au temps de la COVID-19

– Par D. G. Steyn, Département des sciences de la Terre, de la mer et de l’atmosphère, Université de la Colombie-Britannique, Vancouver (C.-B.) et Kyle Howe, Qualité de l’air et changements climatiques, District régional du Grand Vancouver, Burnaby (C.-B.) –

La pandémie de la COVID-19 perturbe de nombreux aspects de la société, et ce, aux échelles mondiale, nationale et locale. L’effet le plus direct s’avère l’augmentation tragique de la morbidité et de la mortalité humaine que cause la maladie. En outre, la réduction des déplacements de la population qu’impose la loi afin de ralentir la propagation du virus a placé les économies « sous respirateur ».

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Red sky and red sun

Prévision de la visibilité dans la fumée d’incendies de forêt : étude de cas d’août 2018

– Par Yimei Li, Centre de météorologie aéronautique du Canada, Environnement et Changement climatique Canada –

Ces dernières années, la fumée d’incendies de forêt s’est révélée une catastrophe naturelle de plus en plus alarmante dans l’Ouest canadien. En 2017 et 2018, le gouvernement de la Colombie-Britannique a déclaré l’état d’urgence deux étés de suite en réaction à ce type d’incendie (1). Il s’agissait des troisième et quatrième déclarations de l’histoire, les précédentes datant de 1996 et de 2003.

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Le “blues” du ciel bleu ou les trois degrés dus à la pollution issue d’avions

– Par Phil Chadwick –

Suivant les attaques terroristes du 11 septembre 2001, tout le trafic aérien a été cloué au sol pendant trois ou quatre jours en Amérique du Nord. Quelques météorologues curieux ont étudié l’impact de cette interdiction de vol. Ils ont découvert que le ciel était beaucoup plus clair et que les températures réagissaient en conséquence.

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Mot de la présidente Kimberly Strong : Résilience et possibilité en ces temps troublés

– Par Kimberly Strong, Présidente de la SCMO et directrice du département de physique de l’Université de Toronto–

Amis et collègues de la SCMO,

Tandis que nous préparons ce numéro du Bulletin de la SCMO, le Canada tout comme le monde entier est aux prises avec les perturbations majeures que cause la pandémie de la COVID-19. La résilience dont les Canadiens ont fait preuve tout l’hiver sera plus que jamais nécessaire pour contrer ce fléau. Je pense notamment aux Terre-Neuviens qui ont affronté, avec humour et esprit de communauté, de multiples tempêtes de neige, notamment l’énorme blizzard de la mi-janvier, qui a laissé plus de 90 cm de neige sur la région de St. John’s.

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Prévision saisonnière pour le printemps 2020 (MAM) basée sur la prévision officielle de SPISCan, émise le 28 fév. 2020

– Par M. Markovic, B. Merryfield, M. Alarie, Environnement et Changement climatique Canada –

Les probabilités sont supérieures à la normale ce printemps sur l’est, et inférieures à la normale sur l’ouest. Des chances égales sur la plupart des régions du Canada. Il y a de fortes chances que des conditions ENSO neutres se produisent dans les eaux équatoriales du Pacifique ce printemps.

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Man on research vessel directing machinery overhead

L’infrastructure modulaire de recherche océanique :
une stratégie polyvalente, adaptable et abordable
d’étude de la mer au Canada et dans le monde

– Par Doug Wallace (directeur scientifique, MEOPAR) et Doug Bancroft (président et PDG, Canadian Scientific Submersible Facility)–

Les navires de recherche restent une infrastructure essentielle sous-tendant de nombreux types d’études liées à l’océan. Les robots et les véhicules autonomes servent de plus en plus de mode de surveillance et appuient parfois la recherche axée sur les processus lorsque les capteurs adéquats existent. Cependant, il survient un nombre croissant de questions liées aux ressources océaniques et des fonds marins, ainsi qu’aux processus physiques, chimiques, biologiques et atmosphériques complexes, à la base des changements climatiques et de la biodiversité.

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aerial view of tundra snow cover with some trees

L’observation de la neige à partir du ciel : avancées dans la cartographie de la neige de la toundra à l’aide de drones

– Par Branden Walker et Philip Marsh, Cold Regions Research Centre, Université Wilfrid Laurier, Waterloo, Ontario –

La neige n’est pas uniformément répartie sur la toundra arctique. Les vents forts de l’hiver et la végétation basse facilitent l’érosion, le transport et le dépôt de la neige partout sur cette étendue ouverte, et ainsi entraînent une répartition inégale de l’épaisseur, de la densité et de l’équivalent en eau de la neige. Il est de la plus haute importance de comprendre la répartition de la neige dans ce milieu, car les quantités hivernales de neige dans ces régions nordiques couvrent souvent le sol durant 8 à 9 mois, représentent plus de la moitié des précipitations annuelles et s’avèrent le facteur dominant du système hydrologique.

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open pit mining at night with heavy equipment trucks and lights.

Vers la quantification des émissions fugitives
de gaz à effet de serre issues de mines à ciel ouvert

– Amir Nazem, Md. Rafsan Nahian, Ryan Byerlay, Manoj K. Nambiar et Amir A. Aliabadi –

Les techniques conventionnelles de quantification d’émissions fugitives de gaz à effet de serre (GES) d’une mine à ciel ouvert présentent de sérieux inconvénients. La méthode ascendante se fonde sur des estimations provenant d’inventaires, pour lesquels les émissions de diverses sources stationnaires d’une installation minière sont combinées. Cette méthode n’inclut ni les mesures atmosphériques de GES ni les conditions météorologiques.

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Pour les numéros précédents allez à la page Archives sur le site principal.

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