– Par Stella Melo, Mireille Chaput-Dyer et Paul Joe –
Résumé
Le symposium virtuel de la SCMO-SMC sur les 150 ans des services météorologiques au Canada a eu lieu pendant le Congrès de la SCMO en 2021. Il a été l’occasion de célébrer les réalisations nationales et internationales en matière de services
Comme le montre la première partie, au milieu des années 1930, la climatologie de base de la température stratosphérique jusqu’à ~30 km était comprise. Dans la basse stratosphère, on a constaté un fort cycle saisonnier de la température aux hautes latitudes, notamment avec un pôle d’hiver froid compatible avec un cisaillement vertical moyen d’ouest et un vortex d’ouest circumpolaire.
En 1960, le professeur Ken Hare, de l’Université McGill, a rédigé un article remarquable qui passait en revue les recherches récentes et en cours dans le domaine de la météorologie stratosphérique. Dans son article, le professeur Hare utilise des exemples de cartes synoptiques sur l’Amérique du Nord (y compris l’Arctique canadien) pour illustrer les caractéristiques de base de la circulation dans la basse et moyenne stratosphère.
L’aérosol de poussière minérale (APM) est connu pour avoir une influence importante sur plusieurs sujets environnementaux. Comme tous les aérosols, l’APM joue un rôle dans l’équilibre radiatif de l’atmosphère, car ils diffusent et absorbent le rayonnement solaire et terrestre. Il a aussi un effet secondaire sur le forçage radiatif, car il agit comme noyau de condensation des nuages et de glace.
La tropopause est une transition entre la troposphère et la stratosphère qui la surplombe. La température de l’air baisse avec l’altitude de la surface à la tropopause parce que la surface est une source de chaleur, tandis qu’au-dessus de la tropopause, la température de l’air augmente avec l’altitude parce que la couche d’ozone dans la stratosphère moyenne est une deuxième source de chaleur. Autrement dit, la tropopause est une altitude où la température atteint généralement un minimum. Dans certains cas particuliers, la température baisse à nouveau avec l’altitude au-dessus de la tropopause, puis augmente avec l’altitude, formant ainsi une deuxième tropopause. Dans de rares cas, une troisième tropopause peut se former. Nous ne considérons ici que la première tropopause. La hauteur de la tropopause (H) varie considérablement dans l’espace et dans le temps. En général, elle est la plus élevée sous les tropiques et diminue avec la latitude.
André Robert, Ph. D., (28 avril 1929 au 18 novembre 1993) était un météorologue canadien et un pionnier de la recherche sur la modélisation de la circulation atmosphérique de la Terre. Après avoir obtenu un B. Sc. en mathématiques de l’Université Laval, André Robert a amorcé sa carrière comme prévisionniste au Service météorologique du Canada (SMC) en 1952, puis s’est consacré à l’élaboration de modèles atmosphériques pour les prévisions à court et à moyen terme.
– Par Julie Mireille Thériault, Émilie Gauthier, Mathieu Lachapelle and René Laprise –
Un diplôme en sciences de l’atmosphère peut déboucher sur une foule de professions telles que prévisionniste météo, analyste climatique, spécialiste des mesures sur le terrain ou une carrière dans la communication. Il est donc essentiel d’offrir aux étudiants une formation qui se sert des multiples approches qui reflètent ces possibilités de carrière.
– Par Julia Jeworrek, Dr. Rosie Howard et Prof. Roland B. Stull –
En 1995, l’équipe de recherche sur les prévisions météorologiques (ERPM) a été formée par le professeur Roland Stull à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) avec quatre étudiants en doctorat. Vivant sur le terrain montagneux et côtier complexe de la Colombie-Britannique (C.-B. ; Fig. 1a), le professeur Stull a été témoin des défis que représente l’élaboration de prévisions précises pour l’Ouest canadien.