Le réchauffement de l’Arctique et la diminution de la couverture de la glace de mer multiplient les possibilités d’activités humaines telles que le transport maritime, la pêche et les exercices militaires dans le nord du Canada (p. ex. Mudryk et coll. 2021).
– Par Jacqueline Dumas, Julien Laliberté et Denis Gilbert –
L’utilisation de la technologie de télédétection par satellite pour surveiller le golfe du Saint-Laurent a été démontrée pour la première fois en 1961 lorsque TIROS-2 a capté la débâcle des glaces printannières. À la suite de cette percée, les satellites ont été de plus en plus utilisés pour améliorer notre compréhension de la dynamique des océans.
Les détails de base sont bien connus : en mai 1845, deux navires de la Marine royale, le NSM Erebus et le NSM Terror, quittent la Grande-Bretagne sous le commandement de Sir John Franklin pour tenter de franchir le passage du Nord-Ouest. Deux ans plus tard, ils déclarent que tout va bien, mais 11 mois plus tard, en avril 1848, les 129 marins partis de Grande-Bretagne ne sont plus que 105 survivants qui quittent leur navire en traînant des bateaux montés sur des traîneaux sur la glace et la neige dans une tentative désespérée d’échapper à l’Arctique.
– L’équipe du laboratoire climatique de l’UPEI est dirigée par Adam Fenech et composée de Xander Wang, Don Jardine, Ross Dwyer, Andy MacDonald, Luke Meloche et Catherine Kennedy –
L’érosion côtière est le principal défi que le changement climatique pose à l’Île-du-PrinceÉdouard en raison des ondes de tempête, de l’élévation du niveau de la mer et des niveaux d’eau élevés. Les fragiles rivages de sable et de grès de l’Île-du-Prince-Édouard subissent souvent l’usure de l’eau, des vagues, de la glace et du vent. On a mesuré que l’élévation du niveau de la mer à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, a augmenté de 36 centimètres au cours du dernier siècle (1911-2011 d’après Daigle, 2012), et on prévoit qu’elle augmentera encore de 100 centimètres au cours des 100 prochaines années (GIEC, 2021).
L’océan côtier et proche du rivage est une région importante, qui fait office de tampon entre la terre et l’océan ouvert. Par conséquent, elle subit les effets du changement climatique en provenance de la haute mer et absorbe également les effets de la terre et des changements d’utilisation des terres. De plus, elle est souvent la plus utilisée par l’homme pour
Cette rétrospective a été publiée pour la première fois sur FACETS le 22 septembre 2022.
Robie (Rob) Macdonald a étudié les systèmes océaniques à grande échelle, notamment le cycle global du carbone, le changement climatique et les contaminants, dans les océans Arctique et Pacifique. Il était reconnu internationalement comme l’un des principaux experts du pays sur le comportement des contaminants dans l’environnement marin, et il mettait à contribution de nouvelles idées et une large perspective à chaque projet.
– Par Jennifer Jackson, Jody Klymak, Keith Holmes, Wiley Evans, Alex Hare, Charles Hannah, Bill Floyd, Laura Bianucci, Di Wan–
Le changement climatique anthropique a entraîné le réchauffement (Johnson et Lumpkin, 2022) et la perte d’oxygène (Breitburg et coll., 2018) dans les océans du monde. En Colombie-Britannique, des données sur la température et l’oxygène sont recueillies dans les fjords depuis 1951 (Pickard, 1961). Entre 1951 et 2020, les eaux profondes (Jackson et coll., 2021) et intermédiaires (Jackson et coll., 2022) se sont réchauffées et ont perdu de l’oxygène. Malgré ces tendances à long terme de réchauffement et de désoxygénation, il existe des mécanismes régionaux dans certaines zones des eaux côtières qui provoquent un refroidissement et une reventilation; la détermination et la compréhension de ces mécanismes et de leur variabilité spatiale sont importantes pour évaluer la complexité du changement dans les océans côtiers.