Prévision saisonnière pour le printemps 2020 (MAM) basée sur la prévision officielle de SPISCan, émise le 28 fév. 2020
– Par M. Markovic, B. Merryfield, M. Alarie, Environnement et Changement climatique Canada –
Les probabilités sont supérieures à la normale ce printemps sur l’est, et inférieures à la normale sur l’ouest. Des chances égales sur la plupart des régions du Canada. Il y a de fortes chances que des conditions ENSO neutres se produisent dans les eaux équatoriales du Pacifique ce printemps.
Prévision saisonnière, températures
Les probabilités sont supérieures à la normale ce printemps sur l’est, et inférieures à la normale sur l’ouest. Les probabilités les plus élevées (>50%) pour un printemps doux sont sur le centre et le sud de l’ON, le QC, les Maritimes, et l’Archipel Arctique. Le printemps devrait être sous les normales (> 40%) est attendu dans le centre et l’ouest des Prairies, jusqu’en C.-B.. Les probabilités les plus élevées (>60%) sont sur le centre de la C.-B. du Yukon et du T.N.-O. Des conditions plus près des normales sont prévues sur le sud-ouest de la C.-B.
Prévision saisonnière, précipitations
Des chances égales sur la plupart des régions du Canada. Cependant la probabilité d’observer des précipitations plus élevées que la normale est >40% sur le nord du QC, la région des Grands-Lacs, le centre de la SK et du MB. Cette probabilité est plus près de 40% sur les Rocheuses de la C.-B. et l’AB, et le centre du Yukon. Par ailleurs, du temps sec est prévu à au moins 40% sur le sud de la C.-B. et le long la côte-ouest ce printemps.
Prévisions saisonnières des autres centres.
Températures: Il y a une différence significative entre SIPSCan et la prévision à long terme du NMME (première figure ci-bas) spécialement sur l’ouest du Canada. Sur le centre et le sud-est du pays, le NMME prévoit des chances égales de probabilité de température. Par ailleurs, le NMME suggère une probabilité légèrement élevée d’observer des températures au-dessus des normales sur le nord du Canada, l’Archipel Arctique, la région des Grands-Lacs et les Maritimes. Les deux systèmes prévoient des probabilités >40% pour un printemps au-dessus des normales sur l’est du Canada.
Précipitations: La prévision à long terme du NMME (figure inférieure) prévoit des chances égales à travers la majorité des régions canadienns. Cependant des différences sont observées localement (i.e. C.-B., SK, ON,QC). Il y a aussi une différence entre les deux systèmes sur les Maritimes où le NMME prévoit des précipitations au-dessus des normales pour ce printemps.
Qu’est-ce qui influencera notre saison?
Il y a de fortes chances que des conditions ENSO neutres se produisent dans les eaux équatoriales du Pacifique ce printemps. ECCC prévoit que ces conditions devraient persister jusqu’à l’été prochain. Selon les prévisions saisonnières à long terme publiées par l’International Research Institute (IRI), il y a une probabilité ~70% que ces conditions neutres d’ENSO prévaudront ce printemps, et ~60% qu’elles persisteront cet été. L’indice PDO est prévu deumeurer négatif tout au long du printemps et de l’été. Cette forte phase négative pourrait entraîner un effet de refroidissement sur la Côte-Ouest de la C.-B. Un indice faible mais positif de l’ONA (selon la NOAA/CPC) est prévu au moins jusqu’à la mi-mars; par la suite l’habileté à prévoir est faible. L’ONA positif est historiquement lié à des températures supérieures à la normale sur le nord-est du Canada. L’indice PNA restera probablement négatif mais faible d’ici la mi-mars selon le CPC, ce qui aura une influence froide sur tout l’Ouest canadien. Le printemps est la saison où les prévisions de température au Canada sont les plus fiables.
Plus comme ça :
Environnement et Changement climatique Canada, Marko Markovic, Prévision saisonnière, SPISCan