Kimberly Strong remet la présidence du SCMO à Marek Stastna

Chers amis et collègues de la SCMO,

Le mois de juin marque la fin de mon année comme présidente de la SCMO. Ce fut un honneur pour moi d’assumer ce rôle, qui a été à la fois fécond en événements et enrichissant, notamment au cours des derniers mois. Je tiens à remercier sincèrement le personnel de la SCMO, le conseil d’administration, les cadres, les présidents des centres et des comités de même que les membres, pour leur soutien et l’ensemble de leur contribution à la SCMO durant l’année qui vient de s’écouler.

L’été dernier, j’ai décrit trois secteurs d’intervention privilégiés en 2019-2020, et j’aimerais brièvement souligner quelques-unes de nos réalisations.

Photo of CMOS President Kimberly strong, smiling woman with short dark hair.
Kimberly Strong

Adhésion et participation des étudiants. Je suis ravie que nous disposions désormais d’un Code de conduite pour les membres, lequel énonce les principes (respect, responsabilité, équité, honnêteté et intégrité) ainsi que les responsabilités en matière d’engagement des membres auprès de la SCMO. Nous avons entrepris un processus de consultation qui s’est étalé sur l’année, et dont l’ébauche initiale a été présentée lors de l’AGA de 2019. Des révisions ont été apportées à la suite de la rétroaction des membres et d’un avis juridique, menant à son approbation lors de l’AGA de 2020. Du côté des étudiants, notre Comité des étudiants n’est pas resté en reste cette année sous la bonne direction d’Ellen Gute, sa présidente. Ses membres ont publié une série de gazouillis sur les recherches effectuées par des étudiants de la SCMO l’hiver dernier, se sont rendus dans des classes à l’université pour parler de la SCMO et ont fait parvenir un sondage aux 244 membres étudiants. Les constatations ont révélé que le réseautage entre étudiants, le perfectionnement professionnel et le faire-savoir en matière d’éducation sont des raisons tout aussi importantes d’adhérer à la SCMO, que les membres étudiants aimeraient obtenir davantage d’avis de postes vacants, de cheminements de carrière, d’occasions de stage et de bourses d’études, ainsi qu’une séance à distance sur les carrières. Il faut se désoler du fait que moins de 1 % des répondants étaient au courant des activités du centre de la SCMO de leur localité, alors nous avons assurément du travail à faire à ce niveau.

Rayonnement et visibilité. L’été dernier, la SCMO a publié un Énoncé de position sur les changements climatiques et a approuvé l’Énoncé de position sur la coopération internationale et le partage de données de l’AMOS. Nous avons créé un jeu de diapositives, une carte postale, une brochure et des autocollants de la SCMO, lesquels sont mis à la disposition des membres (via exec-dir@cmos.ca). Notre page Facebook est accessible au public et nous avons créé un groupe de travail sur le site Web qui a fourni des conseils à Olatech, le fournisseur de notre site Web, concernant le développement d’un nouveau site Web modernisé de la SCMO que nous espérons lancer sous peu. Des préparatifs sont aussi en cours pour améliorer la coordination entre nos différentes plateformes de communication et renforcer ainsi la visibilité de la SCMO.

Éducation et mentorat. Cette année, notre Comité d’éducation scolaire et publique a connu un nouvel élan grâce au recrutement de nouveaux membres, à une révision nécessaire de son mandat, lequel énonce son objectif de créer une visée éducative pour la Société visant les jeunes et le public en général. Nous avons contribué aux initiatives de recrutement d’ECCC, à leur affichage de postes ainsi qu’à la distribution de leurs brochures sur les carrières en météorologie et les possibilités de recrutement.

Un événement majeur survenu au cours du printemps a été la tenue du 54e Congrès de la SCMO en ligne en raison de la pandémie de COVID-19. Cet événement devait avoir lieu du 24 au 28 mai à Ottawa, mais s’est transformé en événement virtuel prolongé, soit du 26 mai au 15 juin. Environ 180 présentations ont été données au cours de 16 séances, et plus de 900 personnes inscrites y ont participé. Notre cérémonie de remise des prix annuelle s’est aussi déroulée de façon virtuelle avec la tenue d’une célébration des lauréats en ligne le 11 juin. Nous avons reçu énormément de rétroaction positive par l’entremise de notre sondage auprès des participants ainsi que des suggestions utiles pour les prochains congrès. Je tiens à féliciter le comité d’organisation spécial, les animateurs des séances, les présentateurs et les participants qui ont assuré le franc succès du Congrès virtuel, et ce, dans un délai très serré. J’aimerais aussi remercier le Comité des dispositions locales (CDL) et le Comité du programme scientifique (CPS) d’Ottawa pour tout leur travail en vue de la tenue du 54e Congrès.

Au cours du printemps, nous avons également été témoins d’un déferlement de tristesse, de colère et d’appels à l’action en réponse aux nombreux incidents de violence contre des personnes noires et autochtones au Canada et aux États-Unis. Le 5 juin, nous avons publié l’Énoncé de la SCMO sur le racisme : il est temps d’agir, ajoutant notre voix à celle d’autres sociétés scientifiques afin d’affirmer notre soutien aux valeurs d’équité, d’inclusion et de diversité. Bien que cette mesure ait entraîné l’annulation d’une adhésion, d’autres ont réagi de façon positive, notamment en nous envoyant des messages comme « Bravo! Merci de cet énoncé éloquent venant du fond du cœur » et « Merci de prendre position. Cela me rend fier de ma Société ». Quelques jours plus tard, nous avons répondu à l’appel de sociétés professionnelles visant à participer à une grève du milieu universitaire et des STIM à l’échelle mondiale à l’appui du mouvement Black Lives, reportant à une date ultérieure la séance du Congrès virtuel de la SCMO qui était prévue pour le 10 juin. Il reste beaucoup à faire pour s’attaquer aux problèmes de racisme, et j’espère que la SCMO s’inspirera de ces premières étapes et agira afin d’assurer une culture équitable au sein de notre Société.

La SCMO peut encore accomplir beaucoup de bon travail et je sais que nous serons en de très bonnes mains avec Marek Stastna, notre nouveau président. Marek enseigne les mathématiques appliquées à l’Université de Waterloo et a agi en qualité de vice-président de la SCMO au cours de la dernière année. Fort de son expertise scientifique en dynamique des fluides géophysiques, de sa sollicitude à l’égard des étudiants, de son expérience administrative, de sa croyance en l’importance du service bénévole et de son dévouement envers la SCMO, Marek a toutes les compétences qu’il faut pour diriger notre Société. J’ai adoré travailler avec lui et je suis impatiente de continuer à le faire au cours de l’année à venir. Je te passe le flambeau Marek!

Kimberly Strong
Ancienne présidente de la SCMO et professeure et présidente, Département de physique, Université de Toronto
Courriel : past-president@cmos.ca


Chers collègues,

Je suis honoré d’agir à titre de président de la SCMO pour la période 2020-2021. Alors que je prends un temps d’arrêt pour tenter de donner un sens aux quatre derniers mois fort mouvementés, l’été s’est installé dans le sud de l’Ontario sous un habituel soleil de plomb. Ma journée commence à l’aube avec le chant des oiseaux dans ma cour arrière, où il fait rapidement trop chaud pour s’y asseoir confortablement. La majorité du temps, la chaleur s’accompagne d’une humidité permanente, et ce n’est vraiment qu’en soirée, lorsque le Soleil atteint un angle particulièrement aigu, que le monde extérieur est encore une fois prêt à accueillir le genre humain. Ayant grandi dans l’extrémité sud du Canada, les climats locaux de notre gigantesque pays m’ont toujours stupéfié. Au cours de la dernière année, cette impression a été exacerbée par la diversité des points de vue que j’ai entendus au cours des réunions du Comité des présidents des centres de la SCMO et, bien entendu, lors de l’isolement physique ultérieur découlant de la mise en quarantaine.

Caucasian man with glasses in a black jacket in front of yellow flowers
Marek Stastna

Sur le plan professionnel, mes journées sont remplies de réunions en ligne, et c’est vraiment prodigieux la rapidité à laquelle la vie composée de « trop de réunions en personne » s’est transformée en « trop de réunions en ligne ». Par contre, pendant quelques glorieuses semaines, ma boîte aux lettres était remarquablement exempte de courriels non répondus et toutes mes évaluations étaient remises à temps! Pour certains de mes étudiants, la mise en quarantaine n’a pas changé grand-chose, et la capacité de se concentrer sur leurs travaux de recherche a conduit à un bourdonnement d’activité. En revanche, d’autres ont beaucoup souffert de l’absence d’interactions sociales et de la pression rassurante du milieu universitaire. Qui plus est, beaucoup d’organisations-employeurs ont décrit le passage du travail à domicile comme étant beaucoup plus facile que le casse-tête posé par notre style de vie moderne complexe.

Comme organisation, la SCMO a assez bien affronté la tempête. Nous avons organisé un Congrès virtuel qui, malgré un rodage très rapide, a obtenu un taux de participation comparable à celui de nos plus grands Congrès (et le travail des organisateurs du Congrès virtuel, principalement dans le secteur Ottawa-Centre, mérite d’être salué). Nous avons aussi tenu notre toute première AGA entièrement en ligne, laquelle, bien qu’ayant mis au jour des sources de tension démographique dans notre société, s’est certainement avérée active. Par conséquent, le véritable secteur d’activité (c.-à-d. la science) et l’aspect technique de la société, se sont vraisemblablement adaptés au format électronique. Au cours des prochains mois, nous évaluerons la mesure dans laquelle le volet financier de la SCMO a affronté la tempête, et nous entreprendrons sérieusement l’année d’activités 2020-2021 qui aboutira au 55e Congrès à Victoria ainsi qu’un exercice plus vaste de révision du Plan stratégique de la SCMO.

Il n’est pas facile de répondre à la question visant à déterminer si l’état actuel du monde est un ralentisseur ou une croisée des chemins. Certaines des réponses seront d’ordre personnel; par exemple, je sais que je ne voyagerai jamais autant que je le faisais dans les deux années précédant la pandémie. D’autres aspects pourraient fort bien être indépendants de notre volonté individuelle. Il ne fait aucun doute que nous ignorons la forme que prendront les perspectives de financement à long terme pour la science fondamentale dans un contexte économique qui portera les marques des dépenses connexes nécessaires liées à la COVID-19 pendant au moins une décennie. De surcroît, les effets négatifs des changements climatiques sont subis de façon disproportionnée par ceux qui ne disposent pas des ressources nécessaires pour apporter les changements nécessaires. Alors que nous sommes confrontés aux pressions de financement exercées sur la science, ce fait fondamental ne doit pas être oublié.

Par conséquent, je suis d’avis qu’il est indispensable que la voix de la SCMO, qu’il s’agisse de réunions Zoom/Webex, dans nos publications ou sur les médias sociaux, clame haut et fort son importance à la fois pour notre science et pour nos scientifiques au sens le plus large possible. En effet, s’il y a un message clair à retenir du Congrès virtuel, c’est que le mode électronique de communique permet une démocratisation de la science attendue depuis longtemps. Je nous mettrais tous au défi de s’inspirer de ces modestes premiers pas au cours de l’année à venir pour moderniser notre Société et la préparer à relever les défis de l’avenir. Il est notamment apparent que, bien que les changements profonds survenus dans le système climatique soient continus, la sensibilisation des médias et de la sphère politique aux enjeux climatiques a été reléguée à l’arrière-plan au profit de préoccupations plus immédiates liées à la COVID-19.

Je tiens ici à remercier les bénévoles qui nous quittent et à accueillir les nouveaux bénévoles. À l’instar de toutes les sociétés scientifiques, la SCMO doit sa force et son dynamisme à ceux qui y consacrent leur temps. Je souhaite le meilleur aux bénévoles qui nous quittent :

  1. Fred Conway, secrétaire rapporteur
  2. Paul Kushner, ancien président
  3. Bob Sica, conseiller général
  4. Douw Steyn, conseiller général (qui poursuit son rôle de directeur des publications et de responsable de la protection de la vie privée)
  5. Ellen Gute, présidente du Comité des étudiants

Parallèlement, je suis impatient de travailler avec la nouvelle cohorte :

  1. Jim Abraham, vice-président
  2. Alexandre Audette, secrétaire rapporteur
  3. Dominique Paquin, conseiller général
  4. Chris Poitras, président du Comité des étudiants et conseiller général

Je tiens aussi à remercie tous les bénévoles actuels qui exercent différents rôles.

Pour conclure, je vous dirais que je suis, de nature, une personne qui aime beaucoup parler. Aussi imparfait soit-il, le courriel peut être une excellente façon d’amorcer une conversation, et j’ai hâte de recevoir des nouvelles de tout membre actuel ou futur de la SCMO concernant toute question qu’ils aimeraient porter à mon attention. Tout de suite après l’envoi d’un courriel vient la contribution à un article d’intérêt à notre bulletin très agréable à regarder en perpétuelle évolution!

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