Mot du président a vènir: En 2018-2019 la SCMO se réorganise, prend la parole et passe au vert
– Par Paul Kushner, Professeur, Département de physique, Université de Toronto et Président a vènir –
Je suis honoré et enthousiasmé de vous servir en tant que président de la SCMO cette année. Comme vice-président de notre organisme, j’ai pu constater le travail acharné du personnel de la Société et celui de ses bénévoles proactifs partout au Canada, ainsi que leur dévouement à l’échelle locale. J’ai été impressionné par le temps et les efforts que les centres de la SCMO consacrent à la sensibilisation, à l’organisation de séminaires, au recrutement de membres et à d’autres activités professionnelles essentielles à notre communauté.
Je remercie tout particulièrement les centres qui accueilleront prochainement le Congrès annuel de la SCMO : Halifax (2018), Montréal (UGGI 2019), Ottawa (2020) et maintenant Victoria (2021). Vous seriez étonnés de la réflexion approfondie et du travail que nécessite l’organisation de la myriade de détails logistiques touchant les aspects locaux et scientifiques de ces rencontres. Le congrès de cette année à Halifax a été l’objet d’une superbe planification et d’une organisation minutieuse d’activités conjointes avec le réseau MEOPAR. Je pense que nous allons tous passer un bon moment en Nouvelle-Écosse!
Que me réserve la présidence 2018-2019 de la SCMO? Sous la direction compétente de Martin Taillefer (président, 2016-2017) et de Wayne Richardson (président, 2017-2018), la SCMO s’est dotée d’une planification stratégique, et a modernisé ses communications en lançant la version en ligne et à accès libre du Bulletin de la SCMO. Je souhaite maintenant tirer parti de cet élan selon trois volets :
1. Renforcer notre position financière : comme Marty et Wayne l’ont souligné, le déficit annuel de la SCMO réduit nos réserves et menace la viabilité financière de la Société. Cette année, nous avons pris des mesures pour régler le problème. De plus, notre examen des revenus et des dépenses a révélé d’autres possibilités d’économies et de croissance que nous nous efforcerons de mettre en œuvre avec l’aide du conseil d’administration, des centres et de l’ensemble des membres. Je veux que nous atteignions l’équilibre budgétaire d’ici 2021 et que nous nous retrouvions en situation d’excédent par la suite. La bonne gestion financière reste une tâche difficile mais nécessaire pour assurer notre impact continu en tant qu’organisation professionnelle et société savante.
2. Promouvoir et renforcer notre mandat en matière de recherche et d’éducation : cette année, je me concentrerai sur la promotion de l’entreprise canadienne de recherche scientifique sur l’atmosphère, les océans et le climat. En ce sens, le groupe de travail spécial sur la recherche reliée à l’atmosphère dans les universités canadiennes (ARRCU) deviendra un groupe d’intérêts spéciaux (GIS) de la SCMO durant le Congrès d’Halifax. En outre, un groupe d’intérêts spéciaux traitant des activités liées à l’espace est également en cours de planification. Je veux m’assurer que ces GIS et nos comités des sciences et de l’éducation disposent du personnel et des ressources adéquates pour améliorer notre travail dans ces domaines.
3. Assurer une bonne gestion de l’environnement et la durabilité de nos activités : la société humaine (nous tous) provoque des changements climatiques et un réchauffement rapide de la planète par le rejet de gaz à effet de serre. L’incidence des changements climatiques se répercute sur notre quotidien, nuit à l’environnement de notre planète et entraîne de profonds changements sociétaux et politiques. Au Canada, il incombe particulièrement à la SCMO de communiquer sa compréhension scientifique du réchauffement planétaire et des changements climatiques anthropiques et de leurs impacts. En tant que société savante dotée d’une profonde expertise en climatologie, la SCMO se trouve idéalement placée pour apporter des informations constructives et vitales à la discussion et à l’élaboration des politiques. En tant que professionnels, nous pouvons jouer ce rôle en tenant pleinement compte de la diversité de l’économie canadienne et des dimensions politiques du problème. Étant donné nos responsabilités et notre mandat particuliers, je propose de passer en revue, par le filtre de la durabilité, les pratiques de la SCMO (évaluation de l’empreinte de carbone, etc.). Continuons de « verdir » la SCMO et efforçons-nous de trouver des solutions aux changements climatiques.
J’approfondirai ces thèmes dans les messages à venir et solliciterai vos commentaires. N’hésitez pas à communiquer avec moi en tout temps aux coordonnées ci-dessous. Au plaisir de vous rencontrer à Halifax!
Cordialement,
Paul Kushner
Professeur, Département de physique, Université de Toronto
Adresse de courriel jusqu’au 13 juin : vice-president@cmos.ca
Adresse de courriel après le 13 juin : president@cmos.ca
Tél. : 416 946-3683